






















130×210
130 x 210, c’est la taille d’une tente de base, comme celles que donnent les associations aux sans-abris. Cette série montre la situation des gens qui vivent dans les rues de Paris à travers leurs habitats. Ce sont des gens qui vont être effacés par l’histoire, des fantômes de la société. Faire un registre pour documenter ce qui se passe permet de sensibiliser les yeux qui regardent: Personne ne s’échappe de soi-même, la conscience est là, le corps est là. Nous avons tous une valeur, une importance; un espace et un temps: deux catégories qui servent à expliquer toute réalité. Ces photographies parlent de la précarité sous tous ses sens, mais aussi de la résilience et de l’espace physique en lui-même.
130 x 210 is the size of a basic tent, like the ones given to homeless groups. This series shows the situation of people who live in the streets of Paris through their habitats. These are people who will be erased by history, ghosts of society. Making a record to document what is happening helps to sensitize the people: No one escapes from himself, the consciousness is there, the body is there. We all have a value, an importance; a space and a time: two categories that serve to explain all reality. These photographs speak of precariousness in all its senses, but also of resilience and physical space itself.







Le monde d’après
Pendant la crise sanitaire commencée en 2020, entre confinements, la ville de Paris s’habillait de solitude et de vide. Nous coexistions avec une pandémie qui a changé le cours de nos vies:
Une grande partie des restaurateurs tentaient de rester à flot avec la seule bouée de sauvetage de la vente à emporter.
Début avril 2021, c’était décidé pour trois semaines la fermeture des écoles, collèges et lycées. Les élèves devaient travailler chez eux et «rattraper après», selon annonçait le président de la république.
Concernant les commerces non nécessaires, ils ont subi des fermetures, le fait de devoir travailler à porte fermée, la vente à distance, le télétravail et le chômage partiel dans le meilleur de cas.
Les taxis ont vu une énorme perte du tourisme qui a entraîné une réduction des courses à faire, en rencontrant une baisse d’activité allant de 50% à 60%.
Malgré les restrictions gouvernementales, aux transports communs aux heures de pointe la distance minimale n’était pas respectée.
During the health crisis that began in 2020, between lockdowns, the city of Paris was dressed in solitude and emptiness. We were co-existing with a pandemic that changed the course of our lives:
A large portion of the restaurateurs were trying to stay afloat with the only life buoy on the take-away.
At the beginning of April 2021, it was decided to close schools, colleges and high schools for three weeks. Pupils had to work at home and «catch up after», the president of the republic announced.
With regard to unnecessary businesses, they have suffered closures, having to work closed doors, distance selling, teleworking and short-time work, at best.
Taxis have seen a huge loss of tourism which has resulted in a reduction of the races to be done, meeting a decrease in activity ranging from 50% to 60%.
Despite government restrictions, public transportation at peak times did not meet the minimum distance.










Conséquence de la crise économique espagnole de 2008
Matalascañas, Andalousie, Espagne. 2013. Un groupe de squatters vivent dans un ensemble de bâtiments abandonnes par les promoteurs. Ils ont perdu leurs travail suite à la crise économique de 2008
Matalascañas, Andalusia, Spain. 2013. A group of squatters live in a set of buildings abandoned by developers. They lost their jobs following the 2008 economic crisis.